En guise d’épilogue pour une affaire qui nous a beaucoup occupés,
Le Toine a écrit un petit texte sans prétention.
Voici la triste histoire d’un jeune et brillant chef Qui voulait occuper un fier et beau château. Il rêvait de prestige et désirait un fief Digne de sa cuisine et de ses chers fourneaux.
Fasciné par le site, il s’élance à l’assaut Des tours de la bâtisse, aidé de baronnets, Il élabore des plans, menace ses vassaux, Il remue en tous sens, fait sonner la monnaie.
C’était compté Messire, las, sans quelques marauds, Habitués des lieux et prêts à les défendre. De nombreux messagers portèrent, à tous, des mots, Le peuple se leva et sa voix fit entendre.
Et ça fit un grand couic, et ça fit un grand couac. Mon dieu que veulent ces gens, je ne les comprends pas, Je visais une étoile et voila qu’on meclaque. Je suis la France d’en haut, ils sont la France d’en bas.
Et les marauds de rire, à gorge déployée, Quand on leur expliqua que l’Etat gnagnagna Et l’administration, et puis les magistrats, Que tout ça finalement était bien compliqué,
Et que le mieux, enfin, était d’abandonner. Les marauds savaient bien que c’étaient fariboles, Et que leur coup de gueule avait si fort tonné Que le jeune ambitieux devait ranger ses bols.