L’oppidum d’Essalois (suite)

Entretien imaginaire :

Dumnorix, vergobret éduen.Le peuple ségusiave installé dans l’actuel Forez était dit-on « client » des Eduens dont vous êtes un notable, qu’est-ce que cela veut dire ?


Les Gaulois tels que vous en parlez dans vos livres d’école  n’existent pas. Nous sommes une soixantaine de peuples formant de petites entités, certains qui sentent leurs pouvoirs trop limités se choisissent un peuple « patron » et sont ainsi leur « client » et donc sous sa protection, c’est ce qui s’est passé pour les Ségusiaves.

Quels liens y avait-il entre les différents oppidas, par exemple Essalois et Bibracte là où vous séjournez ?

Il est difficile de vous répondre précisément. Ce qui est sûr c’est que les objets que l’on trouve sur le marché de Bibracte, que ce soit des fibules, des tissus, des assiettes, des amphores  sont identiques à ceux que l’on trouve sur votre oppidum. Le commerce est florissant tant de la part des Gaulois que des Romains, et les objets circulent dans toute la Gaule et même au-delà. Et chaque oppidum est une place de marché.

Comment se font les échanges ?

Avec de la monnaie bien sûr. Chaque peuple peut frapper sa monnaie. Mon peuple qui a des relations privilégiés avec les Romains a créé, avec les Séquanes et les Lingons deux peuples voisins  une monnaie unique  alignée sur le denier romain. Vous avez sans doute de cette monnaie sur l’oppidum d’Essalois.

– Effectivement.

Fibule :épingle de sûreté servant à fixer les vêtements.

A suivre

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